Alice in Wonderland | |
1903 – Royaume-Uni | |
9'– N&B et teinté - Silencieux | |
Réalisation | Cecil M. Hepworth et Percy Stow |
Alice au pays des merveilles (Alice In Wonderland) | |
1951 – États-Unis | |
75' – Couleur - Sonore | |
Réalisation (animation) | Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske (Studios Disney) |
Musique | Oliver Wallace |
Avec (voix) | Sterling Holloway, Ed Wynn, Jerry Colonna, Richard Haydn, Verna Felton, J. Pat O’Malley, Bill Thompson... |
STILLE NACHT II : ARE WE STILL MARRIED ? | |
1992 – États-Unis | |
3' – N&B - Sonore | |
Réalisation | Stephen & Timothy Quay |
STILLE NACHT IV : CAN’T GO WRONG WITHOUT YOU | |
1993 – États-Unis | |
4' – N&B - Sonore | |
Réalisation | Stephen & Timothy Quay |
Projection Cinéclub | 20/10/2021 à 12h45 |
Les aventures d’Alice au pays des merveilles, roman de Lewis Caroll paru en 1865, a connu d’innombrables adaptations cinématographiques. On comprend dès le premier Alice in Wonderland de 1903, signé Cecil Hepworth et Percy Stow, comment la complexité du récit d’Alice trouve dans les effets nouveaux du cinéma un terrain d’expression inédit et fertile. Le studio Disney, armé de la puissance démiurgique sans limites de son industrie entreprend lui aussi, en 1951, d’adapter l’œuvre aux multiples histoires et lectures. Avant que les frères Quay, figures emblématiques de l’animation des années 1980-90, finissent plus d’un siècle après sa création par en proposer quelques déclinaisons, libres et musicales, où le lapin intercède dans un autre univers, gothique et non moins étrange.
Tombée dans les pays de son rêve, Alice, fillette d’une bonne famille anglaise, les explore au gré des soubresauts de son imaginaire. Le récit entraîne le spectateur à travers la découverte des mondes mentaux d’Alice, qui semble toujours s’étonner des situations qu’elle crée elle-même au sein de son rêve. À la fois grande et petite, elle change incessamment de taille, alors que les espaces semblent juxtaposés les uns aux autres, les temporalités mouvantes et que les instances diégétiques se multiplient.
Au sein du rêve, chaque nouvel élément semble avoir sa réalité. Le « moi transcendantal », qui fait du Je le point de départ de toute connaissance certaine, est envisagé comme étant malléable et transformable. Ainsi, l’espace et le temps deviennent des instances plurielles et flottantes et les choses deviennent réelles à partir du moment où elles sont vécues par Alice. De plus, chaque réalité semble être contenue en puissance dans celle vécue. C’est ainsi que l’on fête les non-anniversaires, que des roses blanches deviennent rouges une fois repeintes…
Alice au pays des merveilles est donc un voyage initiatique au pays des multiples, de la recherche de soi et d’un imaginaire en déconstruction et construction permanentes.
Cookie | Durée | Description |
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