The Counselor | |
2013 – USA | |
117' – 2.39:1 - Couleur - Datasat | Dolby Digital - 35 mm | D-Cinema | |
Réalisation | Ridley Scott |
Scénario | Cormac McCarthy |
Musique | Daniel Pemberton |
Image | Dariusz Wolski |
Montage | Pietro Scalia |
Production | Chockstone Pictures, Nick Wechsler Productions, Scott Free Productions |
Avec | Michael Fassbender, Penélope Cruz, Cameron Diaz, Javier Bardem, Brad Pitt... |
Fiche IMDB | https://www.imdb.com/title/tt2193215 |
Une moto verte traverse à toute allure l’immensité du désert, au loin dans une chambre à coucher un couple se réveille sous des draps blancs. Ils procèdent ensuite à du « sex-talk » et font l’amour, en prenant autant de plaisir par le verbe que par le contact physique, le langage cru employé ayant un effet libérateur sur le personnage prude joué par Penelope Cruz. Si la scène est assez amusante par sa dimension libidineuse et sa représentation de la vulgarité comme vecteur d’orgasme, elle est cependant marquée par le sentiment d’un mauvais présage. Les corps sont recouverts de draps blancs, qui sont aussi bien un cocon qu’un rappel à leur devenir cadavre. Il y a également cette moto dans le fond du plan, qui servira de McGuffin à l’intrigue, et qui vient troubler, par le son, la tranquillité de cette chambre, rappelant une nouvelle fois que le cocon menace d’être percé.
C’est de cette façon que s’ouvre The Counselor (Ridley Scott), le récit qui suit peut-être résumé par : un riche avocat baigne dans des affaires louches avec les cartels, un jour une cargaison est volée, puis assez rapidement tout ceux impliqués se prennent de violents retours de bâtons, mettant fin à leurs vies à leurs illusions. Ce programme, annoncé dès les premières minutes, est déroulé avec minutie de façon mécanique et sans suspense. C’est d’ailleurs une des choses qui frappe le plus une fois le générique de fin arrivé, tout ce qui vient de se passer devant nos yeux était terriblement prévisible, déplaçant le film plutôt du côté de la tragédie que vers le thriller ou le drame. Cela est en grande partie due au scénario très (trop ?) écrit de Cormac McCarthy, rempli de d’annonces en tout genre, souvent dites de la bouche des personnages eux-mêmes. La plume de McCarthy, quelque part entre du Tarantino en plus sérieux, et du Bergman en relativement moins fin, aurait eu vite fait de tuer un film dans l’œuf, de le transformer en un objet froid et pompeux. D’autant plus que Ridley Scott, pas réellement dans la forme de sa vie depuis American Gangster, avec la distance qui caractérise son style froid, jamais très loin du glacis, aurais très bien pu en faire un film dévitalisé et dénué d’affect.
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