Una Giornata Particolare | |
1977 – Italie / Canada | |
105' – 1,85:1 - Couleur - Mono - 35mm | |
Réalisation | Ettore Scola |
Scénario | Maurizio Costanzo, Ruggero Maccari, Ettore Scola |
Musique | Armando Trovajoli |
Image | Pasqualino De Santis |
Avec | Sophia Loren, Marcello Mastroianni, John Vernon... |
Fiche IMDB | http://www.imdb.com/title/tt0076085 |
Projection Cinéclub | 09/11/2011 à 12h45 |
Mai 1938 : Hitler se rend à Rome pour rencontrer Mussolini. Dans un immeuble de la ville, Gabriele (Marcello Mastroianni) et Antonietta (Sophia Loren) sont restés chez eux au lieu d’assister aux festivités, parce qu’il est homosexuel et elle, femme au foyer, « deux sexualités humiliées parce que non reconnues »1Propos d’Ettore Scola recueillis par Jean-Antoine Gili, Une pensée graphique, Paris, Isthme éditions, 2008, p. 101. , tous deux niés par la société fasciste.
Dans ce bâtiment vidé de ses occupants, le régime se manifeste encore: par la voix de la radio, de la concierge… et par Antonietta, qui souffre de sa condition sans se poser de questions. Sa rencontre avec Gabriele le lui permettra enfin. Tous deux pourront alors exister, durant cette journée, ne serait-ce que l’un pour l’autre. Pour incarner ces deux personnages dont la liberté est entravée, le réalisateur choisit des interprètes qu’il emploie à contre-courant de « l’industrie cinématographique [qui] opprime la personnalité des acteurs »2Propos d’Ettore Scola recueillis par Claire Levarrieux, Le Monde, 07/09/1977. : Sophia Loren, dont il juge le talent sous-exploité par un cinéma italien « entre les mains des hommes »3Propos d’Ettore Scola recueillis par Jean-Antoine Gili, Une pensée graphique, Paris, Isthme éditions, 2008, p. 101. , et dont il brise l’image d’idole érotique en l’enlaidissant ; Marcello Mastroianni, symbole du séducteur fellinien, à qui il confie le rôle d’un homosexuel désespéré.
Pour Ettore Scola, le fascisme a survécu à Mussolini, « sous une autre forme, dans les maisons, à l’intérieur des hommes. »4Propos d’Ettore Scola recueillis par François Maurin, « Une comédie italienne tragique », L’Humanité, 14/09/1977. Il avait initialement prévu de situer l’action d’Une Journée particulière en 1977, mais s’était rendu compte que son propos gagnerait en puissance s’il permettait aux spectateurs d’établir eux-mêmes des parallèles entre leur quotidien apparemment démocratique et celui de leurs aînés sous la dictature.
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