Eich Hifsakti L'fahed V'lamadeti L'ehov et Ari Sharon | |
1997 – Israël | |
61' – 4/3 - Couleur | |
Réalisation | Avi Mograbi |
Image | Ran Carmeli, Yoav Gurfinkel, Ronen Shechner |
Avec | Avi Mograbi et Ariel Sharon |
Projection Cinéclub | 02/05/2012 à 12h45 |
Avi Mograbi, cinéaste israélien né en 1956 à Tel Aviv, a découvert le cinéma dans la salle que dirigeait son père. Après des études de philosophie et les Beaux-Arts, il réalise son premier court métrage, Deportation (Gensh) en 1989, une fiction présentant le conflit israélo-palestinien de manière allégorique, thème central de son œuvre . Dans son premier long métrage, Comment j’ai surmonté ma peur et appris à aimer Ariel Sharon, réalisé en 1996, Avi Mograbi décide de « traquer son ennemi et se confronte malgré lui à la part séductrice de l’ex-premier Ministre »1Pierre Eisenreich, « Tant qu’il y a de l’humour – Les documentaires d’Avi Mograbi», Positif n°553, Mars 2007, p. 97 , Ariel Sharon.
Le film a été tourné en 1996 lors de la campagne électorale pour le parti de droite Le Likoud et son candidat Benyamin Nethanyaou. Au départ, le projet du film, explique Avi Mograbi, était de « faire « un documentaire de gauche » qui mette au grand jour le monstre qu’il est! Mais, pendant que je le filmais, il s’est montré très sympathique et il n’a pas laissé apparaître sa part démoniaque. Durant le tournage, j’ai compris que je pouvais risquer de tomber sous son charme, voire commencer à sympathiser avec lui. »2Propos d ‘Avi Mograbi recueillis par Pierre Eisenreich et Laetitia Mikles « Entretien avec Avi Mograbi – Une provocation envers le documentaire », Positif n°553, Mars 2007 , p. 98.
Le film montre « les dangers de filmer son ennemi, et met en garde le public contre les personnes dangereuses qui se servent de leur charisme »3Ibid. p.101 tout comme Jean-Louis Comolli l’a expérimenté avec Jean-Marie Le Pen en 1992: « cette « séduction » est celle qu’induit la relation documentaire avec l’ennemi [ …], lever la dimension humaine, et même très humaine d’un homme politique dont les crimes ne peuvent pourtant cesser de faire horreur. [ …] Comment haïr celui qu’on ne cesse de filmer ? »4Jean-Louis Comolli, « Après, avant l’explosion », Cahiers du Cinéma, n°606, Novembre 2005, p. 71.
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