1972 – France | |
107' – 2,35:1 - Couleur - Mono - 35mm | |
Réalisation | Maurice Pialat |
Scénario | Maurice Pialat, d’après son roman |
Musique | Joseph Haydn “La Création du monde”, Jean-Claude Vannier |
Image | Luciano Tovoli |
Avec | Jean Yanne, Marlène Jobert, Macha Méril... |
Fiche IMDB | http://www.imdb.com/title/tt0069027/ |
Projection Cinéclub | 06/03/2013 à 12h45 |
Nous ne vieillirons pas ensemble, troisième long-métrage, après L’Enfance nue (1968) et le feuilleton La Maison des bois (1970-1971), se fonde sur les pensées intimes du cinéaste Maurice Pialat – publiées la même année sous la forme d’un roman éponyme à la première personne – pour décrire « sans complaisance l’abandon d’un type par une femme. »1PIALAT Maurice, propos recueillis par FEVRET Christian et KANGASKI Serge, «Pialat l’entretien », in Hors série Pialat, Les Inrockuptibles, 2004, p.4.
La mise en scène de cet « abandon » s’effectue aussi bien par des mots que par des gestes d’une extrême cruauté. Le film se présente comme un triptyque dont Jean (Jean Yanne) est le centre : d’un côté, marié et habitant avec Françoise (Macha Méril) mais ne partageant plus l’intimité qui fonde un couple ; de l’autre côté, depuis six ans, il vit une histoire avec sa jeune amante Catherine (Marlène Jobert). Grâce à un dispositif cinématographique de l’accumulation – par la récurrence des scènes de disputes mises en valeur par les ellipses – et appuyé par la présence du hors champ, Pialat filme les espaces – intérieur d’une voiture ; chambre d’hôtel – qui deviennent « [des] point[s] névralgique[s]. D’où, ces cris qui fussent constamment : « Prends la porte ! », « Ferme la porte », « Dehors ! » »2LEMARIE Yannick, « Porte, centre et marge chez Pialat », Positif, n˚517, mars 2004, p.84. La mise en scène cloisonne les personnages jusqu’à ce que l’expulsion hors champ d’un des deux devienne l’unique solution pour clore la scène.
Même si l’effacement du sentiment amoureux et l’irrémédiable séparation sont décrits, « ce beau film déchirant ne [doit] sa force d’émotion qu’à l’amertume du souvenir. »3TRUFFAUT François, « Les archives correspondances », Les Inrockuptibles, op.cit., p.70. En effet, que demeure-t-il d’un couple après son éclatement ? La réponse de Maurice Pialat est offerte grâce à la dernière image : la nostalgie d’un heureux moment passé à deux, guidée par la mélodie d’Haydn.
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