Morte a Venezia | |
1970 – Italie / France | |
132' – 2,35:1 - Couleur - Mono - 35mm | |
Réalisation | Luchino Visconti |
Scénario | Luchino Visconti, d’après le roman de Thomas Mann |
Musique | Gustav Malher, Ludwig Van Beethoven, Modeste Petrovitch Moussorgski |
Image | Pasqualino De Santis |
Avec | Dirk Bogarde, Silvana Mangano, Björn Andressen, Mark Burns... |
Fiche IMDB | http://www.imdb.com/title/tt0067445 |
Projection Cinéclub | 20/03/2013 à 12h30 |
Adapté d’une nouvelle de Thomas Mann1La Mort à Venise, Thomas Mann, paru en 1912. , elle-même inspirée du dernier amour de Goethe, le film de Visconti emprunte également au Docteur Faustus (1947) de Mann les dialogues des scènes de flash-back, où le compositeur Gustav Von Aschenbach (Dick Bogarde) se remémore son passé.
Mort à Venise est la pièce centrale du triptyque commencé avec Les Damnés (1969), et conclut avec Ludwig ou le crépuscule des Dieux (1972) autour de la représentation du temps. Les trois films sont hantés par une conscience aiguë d’un temps fuyant, qui est celui d’une contemplation de leur propre fin par des sociétés rongées par un mal qui finit par les détruire. Une famille industrielle se soumettant au nazisme dans Les Damnés, Ludwig, un roi entrainant son royaume dans sa chute, ou encore une ville hantée par le choléra dans Mort à Venise.
« Stefan George2Poète allemand (1868-1933) a dit que dans La Mort à Venise tout ce qu’il y a de plus haut est abaissé à devenir décadent et il a raison » dit Thomas Mann lui-même à Visconti lors d’une rencontre entre les deux hommes qui eût lieu en 1951. Tout apparait en fin de parcours, le film est la mise en scène de cette prise de conscience de la fin imminente d’une société, d’une époque, d’un homme. « Nous ne réalisons la chute du sable que lorsqu’elle touche à sa fin. Et jusqu’alors il paraît vain d’y réfléchir. C’est au dernier instant, lorsqu’il n’est plus temps que naît en nous l’envie de méditer », dit le personnage principal. Le temps qui passe est celui du « trop tôt ou trop tard », traduit par « l’impossibilité d’Aschenbach d’être là au moment où quelque chose (quelqu’un, Tadzio), apparaît. »3DANEY Serge, OUDART Jean-Pierre, « Le Nom-de-l’Auteur (à propos de la «place» de Mort à Venise) », Les Cahiers du Cinéma n°234-235, décembre-janvier-février 1972, p.89.
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