2004 – USA | |
99' – 1,85:1 - Couleur - Dolby Digital - 35mm | |
Réalisation | Gregg Araki |
Scénario | Gregg Araki, d’après le roman de Scott Heim |
Musique | Harold Budd, Robin Guthrie |
Image | Steve Gainer |
Avec | Brady Corbet, Joseph Gordon-Levitt, Elisabeth Shue... |
Fiche IMDB | http://www.imdb.com/title/tt0370986 |
Projection Cinéclub | 11/04/2013 à 12h45 |
L’été de mes huit ans, cinq heures ont disparu de ma vie. » Par cette phrase, prononcée par Brian, l’un des deux protagonistes de Mysterious Skin, la disparition de la mémoire apparait comme l’un des thèmes majeurs du film.
Gregg Araki commence à être reconnu en 1995 avec son cinquième long métrage The Doom Generation, le premier d’une trilogie sur l’adolescence. Suite à l’échec de Splendor (1999), il prend avec Mysterious Skin en 2004 un « nouveau départ radical »1Propos de Gregg Araki recueillis par LALANNE Jean-Marc et NICKLAUS Olivier, «Forever young », Les Inrockuptibles, 30/03/2005. en réalisant son premier film dramatique.
Il aborde avec subtilité le sujet de la pédophilie, en adoptant le point de vue des enfants qui en sont victimes. Celui de Brian est suivi par celui de Neil, victime d’un viol à l’âge de huit ans : « (…) cette histoire conditionne toute la suite de sa vie amoureuse et plutôt de manière dramatique. »2PAIGNEAU Christian, L’Odyssée de l’enfance, enfance et narration au cinéma, Paris, Editions Bazaar & Cie, 2010, p.141. A la perte mémorielle s’ajoute donc la rupture brutale avec l’enfance. Cette double disparition crée une tension présente durant tout le film.
On retrouve le style «glamour pop art »3Propos de Gregg Araki recueillis par PERON Didier, « Des choses taboues et parfaitement banales », Libération, 06/09/2004. cher au réalisateur à travers l’esthétique du film qui représente bien cette imagerie enfantine : « J’ai voulu un style très coloré et luxuriant, un peu à la manière de Wong Kar Wai, on tend vers une sorte de rêve dans lequel on a envie de se plonger voluptueusement. »4Ibid. Même si ce film se détache particulièrement dans sa filmographie, on retrouve cette représentation de personnages en marge de la société, emprunts d’un certain romantisme : « Tous mes films sont des histoires d’amour, sauf qu’elles finissent plus ou moins bien. »5Propos de Gregg Araki recueillis par REBICHON Michel, « Gregg Araki, qui ? », Studio Ciné Live, 25/02/2005.
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