1949 – Italie / France | |
139' – 1,77:1 - N&B - Mono - 35mm | |
Réalisation | Michelangelo Antonioni |
Scénario | Michelangelo Antonioni, Tonino Guerra, Elio Bartolini |
Musique | Giovanni Fusco |
Image | Aldo Scavarda |
Avec | Monica Vitti, Gabriele Ferzetti, Lea Massari, Dominique Blanchar, Renzo Ricci, James Addams... |
Fiche IMDB | http://www.imdb.com/title/tt0053619 |
Projection Cinéclub | 15/02/2013 à 12h45 |
Présenté au festival de Cannes en 1960 (la même année que La Dolce Vita de Fellini), L’Avventura reçut un mauvais accueil de la part du public. Cependant, la critique vit dans ce premier volet de « La trilogie des sentiments »1ANTONIONI Michelangelo, Ecrits, Paris, Images Modernes, 2003, p.24. (avec La Notte en 1961 et L’Eclisse en 1962) une révolution des rapports amoureux au cinéma.
Antonioni occulte la disparition d’un personnage et d’un événement tout entier au profit d’une histoire d’amour : « Anna la jeune et belle fiancée de Sandro, qui passe dans les premières séquences du film pour la figure centrale du récit, disparaît au bout de quelques minutes ; non seulement on ne la reverra jamais (…) mais encore, on va être insidieusement amené à l’oublier pour s’intéresser au désir naissant entre Sandro et Claudia, sa meilleure amie, au cours même de ces recherches. »2MAUNIER Françoise, « Antonioni ou la disparition techniquement douce », Vertigo, n°11-12, 1994, p.19.
A la disparition physique d’un personnage s’ajoute celle, plus sensible, des sentiments (que l’on retrouve dans La Notte). En acceptant les avances de Sandro, Claudia détruit l’amitié entre les deux femmes : « Du moment où elle imagine qu’Anna est revenue, elle aussi a cette terreur : peur qu’elle soit revenue, qu’elle soit vivante, ce qui signifie qu’en elle aussi le sentiment de l’amitié est mort, comme est mort en Sandro le sentiment de l’amour pour la morte ; et son amour pour elle-même est peut-être en train de se corrompre, lui aussi. »3JOUSSE Thierry, « Antonioni, l’homme invisible », entretien avec le cinéaste, Les Cahiers du Cinéma n°459, septembre 1992, p.53.
Ce film est devenu l’emblème du travail du cinéaste : « L’Avventura est un film amer, souvent douloureux. La douleur des sentiments qui finissent ou dont on entrevoit la fin au moment où ils naissent. »4ANTONIONI Michelangelo, Ecrits, Paris, Images Modernes, 2003, p.218.
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