2008 – France | |
106' – 1,66:1 - N&B - Dolby Digital - 35mm | |
Réalisation | Philippe Garrel |
Scénario | Philippe Garrel, Marc Cholodenko, Arlette Langmann |
Musique | Jean-Claude Vannier, Didier Lockwood |
Image | William Lubtchansky |
Avec | Louis Garrel, Laura Smet, Clémentine Poidatz, Olivier Massart, Jérôme Robart, Emmanuel Broche... |
Fiche IMDB | http://www.imdb.com/title/tt1073535 |
Projection Cinéclub | 07/11/2012 à 12h45 |
Cinéaste en marge, Philippe Garrel est salué par la critique mais ses oeuvres, autoproduites, restent confidentielles. Il livre ici, loin d’une industrie cinématographique formatée, une oeuvre prolifique où le passé n’a de cesse d’être réactivé à l’écran.
Garrel, hanté par des épisodes personnels difficiles, rejoue ses amours d’autrefois. Ses souvenirs y prennent les traits de François, un jeune photographe (interprété par son fils Louis Garrel), et de Carole (Laura Smet), une actrice en vogue. Dans cette oeuvre romantique, nous assistons à « la naissance de l’amour, l’échec de l’amour, le renoncement à la passion, la résignation et les regrets qui travaillent en fantôme. »1AZOURY Philippe, SEGURET Olivier, « On dirait l’aurore », Libération, 23/05/2008.
Carole, en réapparaissant sous la forme d’un spectre, figure la relation inachevée. Incapables de s’aimer ou de se séparer, ils tentent en vain de se détacher. « Loin des trucages si faciles à pratiquer aujourd’hui »2Idem Garrel invente « des bricolages comme Cocteau les aimait, pour que François et Carole soient après la mort de celle-ci, réunis dans la même image, plus proches qu’ils ne le furent jamais. »3AUBRON Hervé. « Spectre de la photogénie », Les Cahiers du Cinéma n°638, octobre 2008, p.28.
Plus que l’apparition de la femme aimée, Carole symbolise un retour à l’essence du cinéma. En utilisant un « trucage archaïque »4BRETON Emile, « Un fantôme dans le miroir », L’Humanité, 8/10/2008. et un noir et blanc « à l’ancienne »5MORAIN Jean Baptiste, « La Frontière de l’aube de Philippe Garrel », Les Inrockuptibles, 7/10/2008. , Garrel compose un film proche du cinéma d’autrefois, ponctué par des ouvertures à l’iris et des fondus au noir et où l’économie des dialogues est de mise : « comme si le cinéma advenait toujours pour la première fois, comme si chaque scénario de souffrance revenait chaque fois qu’on l’évoque avec la même intensité. »6AZOURY Philippe, SEGURET Olivier, « On dirait l’aurore », Libération, 23/05/2008.
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