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« Je croyais que la vie était un poème » Guy Gilles

TEASER GUYGILLES 2022
Teaser réalisé par Nicolas Droin

Le 1er novembre 1972 sortait sur les écrans Absences répétées réalisé par Guy Gilles (prix Jean Vigo en 1973) qui, malgré une sortie confidentielle, retint l’attention de certains critiques de l’époque. Ainsi Pierre Billard notait il le caractère singulier du film « à la fois moderne et désuet, naturel et sophistiqué […], c’est si rare un film où l’on découvre du jamais vu », tandis que Jean Louis Bory en louait les qualités poétiques et plastiques en le qualifiant de « symphonie pointilliste ». Des cinéastes comme Lionel Soukaz, Alain Raoust, Yann Gonzalez, confient avoir été profondément marqués par la découverte de ce film, Yann Gonzalez lui rendant un hommage manifeste dans Un couteau dans le cœur (2018) en reprenant la chanson « Absences répétées » signée Jeanne Moreau. À l’heure du cinquantenaire de ce film, il semblait important de le mettre à l’honneur et plus largement son auteur, Guy Gilles, dont l’œuvre ne cesse de passionner, d’interroger et de soulever des problématiques contemporaines.

Un colloque organisé les 27 et 28 octobre à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis donnera l’occasion à des chercheur.euse.s et à des cinéastes de croiser leurs regards. Les œuvres réalisées pour le cinéma ou pour la télévision, son travail de photographe, éclairant et révélateur, son écriture rythmique des images, son art du montage/collage, son rapport aux acteurs/actrices entre « modernité » et « nostalgie », l’utilisation des chansons, des musiques de son cousin et compositeur Jean Pierre Stora, son approche d’œuvres littéraires, comme La Recherche de Marcel Proust ou les romans de Jean Genet feront l’objet d’études.

On abordera également son œuvre d’un point de vue contextuel. Guy Gilles faisant ses premiers films en Algérie avant l’indépendance, arrivant ensuite à Paris en pleine Nouvelle Vague, il a été sensible très tôt aux désillusions de la jeunesse post 68, avant de vivre les années SIDA.

À partir du 19 octobre, une rétrospective permettra de voir ou de revoir ses films en salle (Le Grand Action et Le Reflet Médicis à Paris, L’Écran de Saint Denis) et de découvrir des fragments filmiques rares.

Une soirée cabaret clôturera la manifestation au Relais de Belleville le samedi 29 octobre.

Guy Gilles "Je croyais que la vie était un poème" - Rétrospective / Colloque / Cabaret
Teaser réalisé par Mélanie forret
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